Dans le monde de l'imaginaire
Lors Ylin leva soudain les yeux vers la voûte nuageuse. Mais elle ne vit rien sinon la grise menace d'un orage à venir.
« Que vous arrive-t-il, gente Ylin ? demanda Madran, l'un de ses compagnons d'aventure.
L'elfe de lune tourna ses yeux noirs étoilés d'or vers le vaillant guerrier.
– J’ai senti une présence dans les cieux, preux chevalier. Dame Destinée nous observe peut-être ; peut-être se demande-t-elle quel chemin elle nous fera suivre : va-t-elle nous occire ? Va-t-elle nous soutenir ? J’ai senti sa présence et j’ai levé le regard vers elle... Mais las ! Je n'ai pu la voir.
– Point ne sais si Destinée nous observe, mais…
– Les voici ! interrompit Argrist le Mage. Tirez, Ylin, et que vos traits mortels atteignent tous leur cible ! »
Adoncques l’Arc Blanc s’exécuta vivement. Mais son cœur lui disait : « Dame Destinée a repris le contrôle des évènements. Puisse-t-elle nous mener à la victoire, et non à la mort ! »
Et les lupâos pleuvaient, et leurs ailes d'insectes produisaient un vacarme effrayant. Mais Ylin et ses compagnons étaient vaillants et se défendaient comme des lions. Il n'était pas né, le monstre qui pourrait les occire... Un jour, les troubadours chanteraient les exploits d'Ylin l'elfe de lune aux cheveux de jais, de Lumiel la radieuse Prêtresse, de Madran le Preux sans peur et d'Argrist le Mage à la sagesse infinie. Car en vérité, leurs armes abattirent un grand nombre de créatures venimeuses ce jour-là.
Merci beaucoup pour tes messages ! Je vais prendre le tps de lire ce que tu écris, et j'ai déjà remarqué que tu t'adonnes à la poésie ^^ ! C'est chouette de rencontrer des gens passionnés d'écriture (et qui le font bien). A bientôt !
RépondreSupprimerDe rien Morgause, et merci à toi ! Je te retourne le compliment, tes poèmes m'ont beaucoup plu.
RépondreSupprimerBonne soirée !